maandag 29 maart 2010

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woensdag 24 maart 2010

Jean Dypréau (Bruxelles, 1917-1986)


Jean Dypréau (Bruxelles, 1917-1986)

Etudes de droit et d'art dramatique chez Madeleine Renaud-Thévenet. collabore à des journaux en tant que critique littéraire et théâtral et publie entre 1950 et 1970 une douzaine de plaquettes de poèmes et d'aphorismes. Mais, peu à peu, l'univers pictural l'emporte. Les lieux de toutes tendances, mais surtout les plus contemporains, lui deviennent familiers. Infatigable voyageur, il se lie à des peintres, sculpteurs, écrivains, en particulier à ceux qui oeuvrent à la limite des disciplines. Il fonde même en 1957 avec Serge Vandercam, Jean Verbruggen et Philippe d'Arschot la revue PLUS, qui comptera parmi ses collaborateurs Christian Dotremont, Kateb yacine, Octavio Paz, Armand Gatti, Manolo Millares, J.E. Cirlot, Benrath... Une exposition de "Peinture partagée" illustrera cette tendance (1959). Président de la Société des Expositions du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, il collabore à de nombreuses expositions et à des ouvrages sur l'art (Art of Our Time, Quadrum, L'Art en belgique depuis 1945). Parallèlement, son charisme, son enthousiasme et ses intérêts pluralistes le font entrer dans divers groupes, le Collège de 'Pataphysique, l'Association Belge des Critiques d'Art (ABCA), l'Association Internationale des Critiques d'Art (AICA). Administrateur du Centre du Film sur l'art, de la Fondation européenne pour la sculpture et de la Jeune Peinture Belge, il collabore à la radio (Peinture vivante) et à la Radio Télévision Belge comme scénariste et commentateur de films, notamment avec Jean Antoine pour Dieu est-il Pop?, Remontons à Dada et Evelyne Axell (participation avec Pierre Restany); avec Lucien Deroisy pour Autour de René Magritte (1969), Les Affinités électives, La Révolution surréaliste, Introduction au surréalisme, Maria-mon-coeur ou les songes d'Edgar Tytgat.
Une vie très intense qui s'achève brutalement en 1986.